Une très belle chanson... A écouter sous la pluie avec un amoureux ou une amoureuse pour la rendre encore plus belle.
Et non, en 2010 le romantisme n'est pas mort, non!
mercredi 6 janvier 2010
Robert Francis - Junebug
dimanche 15 novembre 2009
dimanche 20 septembre 2009
A mes amis...
Alors voilà, nous y sommes : je suis officiellement diplômée depuis vendredi dernier. Une année de plus, un diplôme de plus... Je pensais que l'obtention de ce diplôme n'aurait pas d'autre effet que de sanctionner la fin d'une année universitaire comme toutes les autres. Mais en réalité ça ne l'est pas. C'est différent cette fois-ci... c'est autre chose... La fin d'une période. Le début d'une autre.
ça y est, ma vie d'étudiante est finie... Il me faut maintenant passer à autre chose, évoluer dans un autre monde avec des codes différents. C'est étrange cette appréhension. Je devrais me sentir "soulagée" et excitée de quitter les cours, la fac, les exams, les révisions et son lot de stress. Il n'en est rien. En réalité c'est tout l'inverse qui se produit.
Je dois bien reconnaître que je n'ai jamais aimé le changement. J'aimais bien ma petite routine d'étudiante il faut dire. Je n'ai jamais aimé le changement dans aucun domaine d'ailleurs. C'est triste à dire mais les habitudes et la routine me cadrent et me rassurent. L'avenir m'effraye. Je ne supporte pas que les choses changent de place ou évoluent, je n'aime pas que tout ne reste pas comme dans mes souvenirs de petite fille... Je n'aime pas les villes dont le visage change au fil du temps, je n'aime pas les gens qui se détachent des autres, qui les oublient ou les abandonnent.
Je n'aime pas tout ça parce que je suis incapable de prévoir la suite. Et c'est bien là tout le problème, le perpétuel problème de la peur de l'inconnu. J'ai toujours peur de faire les mauvais choix, de prendre les mauvaises décisions, de ne plus pouvoir revenir en arrière, de regretter...
Pourtant jusque là il m'a été donné de prendre quelques décisions, jusque là j'ai vécu.
J'ai parcouru quelques lignes droites, dérivé de la route par moment aussi. Des garçons ont partagé mes nuits, sans pour autant exister dans mon jour. J'ai planté pas mal de souvenirs, un peu d'avenir aussi. Je suis tombée amoureuse d'un con, qui m'a pourtant donné quelques bonheurs. J'ai haïs l'espèce humaine, je me suis même demandé si il valait le coup d'essayer de respirer demain. J'ai menti à mes sentiments, crû entendre les mots que j'attendais. Je pensais que tourner une page où l'encre était encore humide serait plus facile. J'ai connu le vide. Celui qui oublie l'amour, la haine, le dégoût, et qui remplace ces quelques sentiments par l'indifférence. L'indifférence du temps qui continuait de tourner, lentement. L'indifférence des saisons qui se suivaient sans m'attendre. J'attendais des saveurs, je pensais même que ma vie avait un bonheur particulier, une couleur qui se détachait des autres.
Désormais quelques parfums restent sur ma peau, ça doit être ça l'odeur de la nostalgie. Un mélange d'amer, de sucré, de regrets, d'espoirs. Je vais laisser faire le temps. On vit, on meurt, entre deux on essaye de survivre. Je vais essayer.
Je finirai par me retrouver un jour peut être... Qui sait...
Oui j'envie hier, non je n'ai pas l'impression d'avoir besoin de demain... Tout n'est pas très clair dans ma tête en ce moment... Je ne vous demande pas de me comprendre, juste de m'offrir encore un peu de votre patience... Les choses vont finir par rentrer dans l'ordre...
"Les contes de fées n'existent que dans les contes de fées. La vérité est plus décevante. La vérité est toujours décevante."
F. Begbeider
jeudi 25 juin 2009
Get Love
Ce soir est un grand soir, ce soir je deviens une Wallace! Et rien que ça, se faire introniser Wallace par David Boring & Co, ben c'est la classe!!! :)
C'est un peu comme d'obtenir le grade de sergent kiwi ou de kiwi cool sur facebook, ça sert à rien mais ça fait toujours plaisir.
En attendant ce soir, je file parce que pour l'instant j'ai toujours le grade de stagiaire chez Foncia... et que le boss, lui, n'est ni un Wallace, ni un kiwi cool! ;)
Wallacement votre,
ChA
lundi 15 juin 2009
C'est toi le hérisson!
En ce début de semaine qui s'annonce, je fais un petit retour en arrière sur la semaine dernière (logique, quoi!)... et notamment sur la "soirée/nuit de l'étrange" de Jeudi, passée avec Nico! Alors, je vous arrête tout de suite dans vos pensées, rien de sexuel... quoi que...^^
La soirée a débuté sans Nico, avec des copains de ma promo. Tout allait bien... jusqu'à ce qu'on se rende à une "party"(à prononcer avec l'accent américain. Oh yeeeaahhh), dans un appart, chez des amis d'amis. Et là, allez savoir pourquoi, il a fallu que le boulet de service vienne me voir. Attention, du boulet de chez boulet et fils... Assez conceptuel d'ailleurs ce décalage entre le jeune qui gesticule sur du Trust, une bière à la main, et qui te raconte sa vie en occitan en même temps...
Je n'ai rien contre les gens qui revendiquent leur appartenance régionale, mais quand même une heure d'occitan... Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice!^^ Le pire, c'est qu'il essayait de m'apprendre en me faisant répéter après lui, un peu comme les cassettes audio de quand on était petits. Repeat after me : "Where is Lucy? Lucy is in the kitchen."
Bref, direction la "place de la déchéance humaine", j'ai nommé la Place Saint Pierre! Ladite place étant noire de monde et les différents bars sursaturés de gourdes-à-pastis-sur-pattes, nous mettons le cap sur La Tireuse. C'est plus tranquille, la musique est un peu forte mais on peut discuter...
Enfin, ça c'était sans compter sur nos étranges voisins de table! Etrange, que dis-je!?! Dégénérés oui!!! Quatre garçons et deux filles parlant et rigolant tellement fort qu'on aurait dit qu'ils étaient trente six au total. Passé un petit moment, deux des garçons décident de quitter le groupe. Seulement, partir discrètement juste en saluant leurs petits camarades de beuverie eut été trop "passe partout", et je pense que c'est ce qui a motivé un des deux jeunes hommes à baisser son pantalon pour montrer la partie la plus intime de son anatomie à ses amis hilares... et par la même occasion, lui a permis de nous coller son cul sous le nez (oui oui, parce qu'en se baissant pour descendre son pantalon, il nous a imposé la vue de son postérieur. Charmant!).
Bien sûr, ça aurait pu s'arrêter là... mais non! Quelques minutes plus tard, l'une des deux filles a mis le feu aux cheveux de sa copine (des cheveux frisouillis en plus), qui s'est mise à hurler et s'est dirigée vers les toilettes en beuglant... répandant derrière elle une forte odeur de "poulet grillé", dixit Nico. Odeur qui n'a pas manqué d'affoler les papilles olfactives du tenancier des lieux qui, jusque là, n'y avait vu que du feu (wahou, je deviens méga bonne en jeux de mots ces temps ci^^).
Après toutes ces péripéties, nous décidons de rentrer et, alors que Nico essaye d'approcher la borne à Vélouse, je m'embrouille avec un naze en espadrilles (look Cap Ferret) pendant que son copain (tout aussi naze) nous propose un plan à trois. Arrivent alors des ouech ouech... et c'est là que Nico et moi optons pour la fuite à pied!^^
La soirée de samedi s'est avérée tout aussi sympa. Je suis allée manger mexicain ;) chez Guillaume et Julie, et c'était bien bon ma p'tite dame. En plus, pour une fois, je n'ai pas été obligée de saliver derrière mon ordi! :)
Ah! Et avant de partir, je voulais vous parler d'un livre (ça fait un petit moment que je voulais vous en parler, mais comme je ne poste plus rien depuis un petit moment ben...) que j'ai trouvé drôlement chouette et que je vous recommande : L'élégance du hérisson de Muriel Barbery. Je ne prends pas le risque, comme à l'époque du collège, de vous faire une fiche de lecture. Non. A la place, je vous reproduis la quatrième de couverture :
"Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petit, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth.
Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.
Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai."
En espérant que vous apprécierez. Et pour les flemmards, je signale qu'une adaptation cinématographique ne devrait pas tarder à voir le jour... Mais quand même, lire le livre c'est mieux!
dimanche 14 juin 2009
Aaron- U Turn (Lili) (PF/JK)
Lili, easy as a kiss we'll find an answer
Put all your fears back in the shade
Oh don't become a ghost without no colour
Cause you're the best paint life ever made
For every step in any walk
Any town of any thought
I'll be your guide...
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