jeudi 6 mars 2008

La difficile vie d'une manche de tricot


Jeudi six Mars... treize heures et des poussières. Je viens par la présente vous signaler mon retour... et aussi vous annoncer que ça y est, il semblerait que mon msn soit réparé! Réjouissez-vous les amis.^^ Par contre, autre mauvaise nouvelle, quelqu'un qui n'est pas moi envoie des textos aux gens à partir de mon numéro de portable. Diantre! Je crois qu'il ne se passera jamais une journée de ma [tout à fait fascinante vie] sans qu'il m'arrive un truc saugrenu! En plus d'être RINGARDE, je suis MAUDITE!!!
Bref, après avoir passé quelques heures sur l'hypothèque rechargeable et le prêt viager hypothécaire, je me suis souvenue que Brice et Nico (et peut être les autres aussi d'ailleurs!) devaient toujours attendre la chose promise. Étrange cette relation que mon subconscient a fait entre Nico, Brice et le prêt viager hypothécaire. Vraiment étrange!

Oh, je vous arrête tout de suite dans vos pensées les plus louches, la chose promise n'est pas d'ordre sexuel (pour info (info qui d'ailleurs n'intéresse personne... parenthèse dans la parenthèse^^) je ne pratique pas le triolisme, mais je peux vous donner une adresse si vous voulez : le Club 72 en bas de chez moi! Mwouahahahahah^^). Non, la chose promise est la mise en ligne de l'autobiographie-complainte d'Hémyplégiane la manche de tricot.
Et pour une fois je ne vais pas être la seule à écrire. Et non! Cette histoire n'ayant pas de fin (ou plutôt pas de suite), il vous revient la (lourde?) tâche d'écrire la suite. Alors tous à vos claviers... et faites chauffer vos neurones!!!^^

Je me prénomme Hémyplégiane, mais mes amis m'appellent Hémy (comme Amy Lamaisonduvin mais ça ne s'orthographie pas de la même façon... et sur le plan physique on ne peut pas dire que nous nous ressemblions tellement). Je suis une manche de tricot de vingt-neuf ans... bientôt trente deux. Je possède une loutre cendrée : klouggg. Je collectionne les vignettes panini brillantes (uniquement) des joueurs de foot des années 1980 (j'en ai 8659 à mon actif), ainsi que les balles rebondissantes, et j'ai peur des tire-bouchons. Je me nourris exclusivement de terrine d'informaticien aux morilles et de verre de vinaigrette parce que mon estomac en mousse ne me permet pas d'absorber quoique ce soit d'autre. Je partage un joli petit appartement au coeur de Palavas-les-flots avec mes deux amis shampooings : Barnabé et Napoléon. Entre nous la communication est difficile mais je sais que je peux tout leur confier... enfin, si je savais parler je pourrais tout leur confier. De toute façon ils n'ont pas d'oreilles. C'est pas grave, leur présence m'apaise et m'enchante. Et je redoute le jour où ils seront vides. Tous les trois on déteste les chapeaux et les pyramides. Mais moi moins que les autres parce que j'ai une jambe plus courte. Napoléon n'arrivera à rien dans la vie parce qu'il dort en classe et qu'il a l'odeur d'un porte-manteau, quant à Barnabé il n'est pas plus fin... une fois il a fait 3500 km en tracteur pour aller acheter une baguette de pain (mais il s'en fiche parce que sa mère c'est Guy Degrenne).
Plus tard, j'aimerai aller m'installer en Jamaïque sur une plage et y vendre des radis.
Je suis en outre riche (étant la fille d'un milliardaire russe) et sexy, mais ça seuls les cintres s'en rendent compte.
Il y a maintenant près d'un an, j'ai écouté Frank Michael, et je sais que sa coiffeuse est gentille de ne s'occuper que de lui. D'ailleurs, lui, il n'a pas de chapeau... Maintenant j'idolâtre C Jérôme, mais je ne le verrais jamais au Zénith.

C'est vrai, je suis une petite manche de tricot gâtée par la vie... et pourtant à l'intérieur je suis malheureuse. J'ai un problème de société de type corporel et esthétique. Je suis pourtant inscrite dans un club de gym suédoise : le Weight Watchers Muscual Sport (WWMS) mais je n'arrive pas à sculpter mon corps de manche... Ma laine est toute moche, j'ai perdu toute confiance en moi, et je rêve en secret que Jean-Pierre le col de gilet m'invitera un jour au bal...




"L'hémorragie de tes désirs
S'est éclipsée sous la joue bleue dérisoire
Du temps qui se passe
Contre duquel on ne peut rien
Être ou ne pas être
Telle est la question
Sinusoïdale
De l'anachorète
Hypochondriaque
[...]
Où allons nous?
D'où venons nous?
J'ignore de le savoir
Mais ce que je n'ignore pas de le savoir
C'est que le bonheur
Est à deux doigts de tes pieds
Et que la simplicité réside dans la courbe
Bleue, jaune, mauve et insoupçonnée
De nos rêveries
Mauves et bleues et jaunes et pourpres
Et paraboliques
Et vice et versa"

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