lundi 24 novembre 2008

Aux blessures de ton coeur, aux déchirures qui ont fait des bleus à ton âme, qui ont fait des bleus petite Anne...


La nuit n'est plus aussi belle, le parfum d'automne s'estompe au fil du temps, la nostalgie de l'hiver suit le pas. Des mains qui ne caressent plus jamais mon visage, des yeux qui ne me regardent plus. Toujours cette impression de sa présence là, quelque part à côté de moi, à chercher un sourire sur ma bouche. Des doigts invisibles qui s'égarent dans mes cheveux pour finir par les natter. Des journées toujours aussi courtes, des nuits toujours aussi longues. Les étoiles ne bougent plus. Comme moi. Le vent frais parcours ma peau, les pluies de novembre meurent sur ma joue. Et je regarde la nuit, les arbres, le temps. Des feuilles viennent se déposer à mes pieds, et attendent elles aussi. Je pense à elle aujourd'hui, je pense à elle hier, je pense à elle demain...

Je continuerai à voir son visage dans mes nuits, les joues humides de regrets, le coeur empli de colère, et mon absence de mots finira de me mettre à terre...



Quatre mille trois cent quatre-vingt jours et... rien, toujours rien

J'ai pourtant tout essayé. Du vivable à la survie. Du désir à l'envie. De la haine à l'amour. Du bonheur à la peine. Des souvenirs à la mélancolie. D'hier à aujourd'hui. Du sucré à l'amer. Du plaisir au dégoût.

Et là, ce soir j'ai plus envie d'avancer...











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