Crash Test Dummies

A mes amis...

Alors voilà, nous y sommes : je suis officiellement diplômée depuis vendredi dernier. Une année de plus, un diplôme de plus... Je pensais que l'obtention de ce diplôme n'aurait pas d'autre effet que de sanctionner la fin d'une année universitaire comme toutes les autres. Mais en réalité ça ne l'est pas. C'est différent cette fois-ci... c'est autre chose... La fin d'une période. Le début d'une autre.

ça y est, ma vie d'étudiante est finie... Il me faut maintenant passer à autre chose, évoluer dans un autre monde avec des codes différents. C'est étrange cette appréhension. Je devrais me sentir "soulagée" et excitée de quitter les cours, la fac, les exams, les révisions et son lot de stress. Il n'en est rien. En réalité c'est tout l'inverse qui se produit.

Je dois bien reconnaître que je n'ai jamais aimé le changement. J'aimais bien ma petite routine d'étudiante il faut dire. Je n'ai jamais aimé le changement dans aucun domaine d'ailleurs. C'est triste à dire mais les habitudes et la routine me cadrent et me rassurent. L'avenir m'effraye. Je ne supporte pas que les choses changent de place ou évoluent, je n'aime pas que tout ne reste pas comme dans mes souvenirs de petite fille... Je n'aime pas les villes dont le visage change au fil du temps, je n'aime pas les gens qui se détachent des autres, qui les oublient ou les abandonnent.

Je n'aime pas tout ça parce que je suis incapable de prévoir la suite. Et c'est bien là tout le problème, le perpétuel problème de la peur de l'inconnu. J'ai toujours peur de faire les mauvais choix, de prendre les mauvaises décisions, de ne plus pouvoir revenir en arrière, de regretter...

Pourtant jusque là il m'a été donné de prendre quelques décisions, jusque là j'ai vécu.

J'ai parcouru quelques lignes droites, dérivé de la route par moment aussi. Des garçons ont partagé mes nuits, sans pour autant exister dans mon jour. J'ai planté pas mal de souvenirs, un peu d'avenir aussi. Je suis tombée amoureuse d'un con, qui m'a pourtant donné quelques bonheurs. J'ai haïs l'espèce humaine, je me suis même demandé si il valait le coup d'essayer de respirer demain. J'ai menti à mes sentiments, crû entendre les mots que j'attendais. Je pensais que tourner une page où l'encre était encore humide serait plus facile. J'ai connu le vide. Celui qui oublie l'amour, la haine, le dégoût, et qui remplace ces quelques sentiments par l'indifférence. L'indifférence du temps qui continuait de tourner, lentement. L'indifférence des saisons qui se suivaient sans m'attendre. J'attendais des saveurs, je pensais même que ma vie avait un bonheur particulier, une couleur qui se détachait des autres.

Désormais quelques parfums restent sur ma peau, ça doit être ça l'odeur de la nostalgie. Un mélange d'amer, de sucré, de regrets, d'espoirs. Je vais laisser faire le temps. On vit, on meurt, entre deux on essaye de survivre. Je vais essayer.

Je finirai par me retrouver un jour peut être... Qui sait...

Oui j'envie hier, non je n'ai pas l'impression d'avoir besoin de demain... Tout n'est pas très clair dans ma tête en ce moment... Je ne vous demande pas de me comprendre, juste de m'offrir encore un peu de votre patience... Les choses vont finir par rentrer dans l'ordre...

"Les contes de fées n'existent que dans les contes de fées. La vérité est plus décevante. La vérité est toujours décevante."

F. Begbeider

Get Love

Ce soir est un grand soir, ce soir je deviens une Wallace! Et rien que ça, se faire introniser Wallace par David Boring & Co, ben c'est la classe!!! :)

C'est un peu comme d'obtenir le grade de sergent kiwi ou de kiwi cool sur facebook, ça sert à rien mais ça fait toujours plaisir.

En attendant ce soir, je file parce que pour l'instant j'ai toujours le grade de stagiaire chez Foncia... et que le boss, lui, n'est ni un Wallace, ni un kiwi cool! ;)

Wallacement votre,

ChA

C'est toi le hérisson!

En ce début de semaine qui s'annonce, je fais un petit retour en arrière sur la semaine dernière (logique, quoi!)... et notamment sur la "soirée/nuit de l'étrange" de Jeudi, passée avec Nico! Alors, je vous arrête tout de suite dans vos pensées, rien de sexuel... quoi que...^^

La soirée a débuté sans Nico, avec des copains de ma promo. Tout allait bien... jusqu'à ce qu'on se rende à une "party"(à prononcer avec l'accent américain. Oh yeeeaahhh), dans un appart, chez des amis d'amis. Et là, allez savoir pourquoi, il a fallu que le boulet de service vienne me voir. Attention, du boulet de chez boulet et fils... Assez conceptuel d'ailleurs ce décalage entre le jeune qui gesticule sur du Trust, une bière à la main, et qui te raconte sa vie en occitan en même temps...

Je n'ai rien contre les gens qui revendiquent leur appartenance régionale, mais quand même une heure d'occitan... Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice!^^ Le pire, c'est qu'il essayait de m'apprendre en me faisant répéter après lui, un peu comme les cassettes audio de quand on était petits. Repeat after me : "Where is Lucy? Lucy is in the kitchen."

Bref, direction la "place de la déchéance humaine", j'ai nommé la Place Saint Pierre! Ladite place étant noire de monde et les différents bars sursaturés de gourdes-à-pastis-sur-pattes, nous mettons le cap sur La Tireuse. C'est plus tranquille, la musique est un peu forte mais on peut discuter...

Enfin, ça c'était sans compter sur nos étranges voisins de table! Etrange, que dis-je!?! Dégénérés oui!!! Quatre garçons et deux filles parlant et rigolant tellement fort qu'on aurait dit qu'ils étaient trente six au total. Passé un petit moment, deux des garçons décident de quitter le groupe. Seulement, partir discrètement juste en saluant leurs petits camarades de beuverie eut été trop "passe partout", et je pense que c'est ce qui a motivé un des deux jeunes hommes à baisser son pantalon pour montrer la partie la plus intime de son anatomie à ses amis hilares... et par la même occasion, lui a permis de nous coller son cul sous le nez (oui oui, parce qu'en se baissant pour descendre son pantalon, il nous a imposé la vue de son postérieur. Charmant!).

Bien sûr, ça aurait pu s'arrêter là... mais non! Quelques minutes plus tard, l'une des deux filles a mis le feu aux cheveux de sa copine (des cheveux frisouillis en plus), qui s'est mise à hurler et s'est dirigée vers les toilettes en beuglant... répandant derrière elle une forte odeur de "poulet grillé", dixit Nico. Odeur qui n'a pas manqué d'affoler les papilles olfactives du tenancier des lieux qui, jusque là, n'y avait vu que du feu (wahou, je deviens méga bonne en jeux de mots ces temps ci^^).

Après toutes ces péripéties, nous décidons de rentrer et, alors que Nico essaye d'approcher la borne à Vélouse, je m'embrouille avec un naze en espadrilles (look Cap Ferret) pendant que son copain (tout aussi naze) nous propose un plan à trois. Arrivent alors des ouech ouech... et c'est là que Nico et moi optons pour la fuite à pied!^^

La soirée de samedi s'est avérée tout aussi sympa. Je suis allée manger mexicain ;) chez Guillaume et Julie, et c'était bien bon ma p'tite dame. En plus, pour une fois, je n'ai pas été obligée de saliver derrière mon ordi! :)

Ah! Et avant de partir, je voulais vous parler d'un livre (ça fait un petit moment que je voulais vous en parler, mais comme je ne poste plus rien depuis un petit moment ben...) que j'ai trouvé drôlement chouette et que je vous recommande : L'élégance du hérisson de Muriel Barbery. Je ne prends pas le risque, comme à l'époque du collège, de vous faire une fiche de lecture. Non. A la place, je vous reproduis la quatrième de couverture :

"Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petit, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth.

Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.

Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai."

En espérant que vous apprécierez. Et pour les flemmards, je signale qu'une adaptation cinématographique ne devrait pas tarder à voir le jour... Mais quand même, lire le livre c'est mieux!

Aaron- U Turn (Lili) (PF/JK)

Lili, easy as a kiss we'll find an answer
Put all your fears back in the shade
Oh don't become a ghost without no colour
Cause you're the best paint life ever made

For every step in any walk
Any town of any thought
I'll be your guide...

Je sais que ça fait des mois et des mois que je promets de relancer ce blog en publiant de nouveaux posts, mais...

Peut être vais-je m'y remettre un jour, oui peut être...

Téléphone - Fleur de ma ville

Alexandrie Alexandra

Aujourd'hui c'est la date anniversaire des je sais pas combien d'années de mort de Claude François... mais je m'en fous!!!

Oui oui, ce post est totalement inutile mais que voulez-vous trop de révisions tue le neurone. J'y peux rien c'est une loi métaphysique... un peu comme le théorème de Pythagore ou de Thalès mais en mieux quand même hein!?!

Sur ces bonnes paroles j'y retourne... :(

Suzanne Vega - Luka

Aphrodite's Child - Rain and Tears

Non, Demis Roussos n'a pas été qu'un gros monsieur très poilu reprenant des chants de Noël en veux tu en voilà, non!

Punaise, j'aurais réellement voulu vivre dans les années 60... juste pour pouvoir écouter ces musiques là en live, planner, rêver, ne rien porter sous mes tee-shirts, être insouciante, oublier le monde dans lequel on vit et les soucis quotidiens... Oui, ça aurait été bien...

Train 47538, Quai n°4, Voie J

Un petit message avant d'aller me glisser dans mes draps tout propres qui fleurent bon la lessive, juste pour vous informer que je suis rentrée à Toulouse... et aussi pour vous raconter (encore!) LA petite anecdote du jour. Petite anecdote issue tout droit de la place 84 du wagon n°16 appartenant à la Société Nationale des Chemins de Fer français. C'est incroyable ça, à chaque fois que je prends le train il m'arrive un truc extraordinaire... à croire que les gens se concertent avant! Bon, faut dire aussi que mes trajets en train ne durent jamais moins de cinq heures. Et en cinq heures il a le temps de s'en passer des trucs farfelus!!!

Aujourd'hui, et comme à mon habitude, je me trouvais à bord du Marseille-Toulouse. Bien entendu, en montant à Marseille il a fallu que je me retrouve à coté d'un fasciste qui prenait toute la place, n'arrêtait pas de renifler, lisait (peu discrètement) par dessus mon épaule et qui, en plus, m'a accusé d'être la cause de la crise mondiale actuelle! Mais, bien sûr...

Heureusement pour moi, il y avait un autre corse dans le wagon (avec qui j'avais préalablement bu un thé en gare de Marseille... comme quoi ça sert quelquefois de se montrer gentille avec un inconnu)... Bref, le corse est venu sermonner le fasciste et me délivrer pour m'amener avec lui. Je me réinstalle donc un peu plus loin dans le wagon, et sort mes cours pour me remettre un peu à la page avant de retourner à la fac (en plus cet aprem le timing était serré : arrivée en gare de Toulouse à 14h50 et début du cours à la manufacture à 15h30!). Et c'est là qu'intervient L'ANNONCE la plus étrange qu'il m'ait été donnée d'entendre à bord d'un train...

Schrrrrrkkkkkk (ça c'est le bruit de quand le contrôleur appuie sur le bouton et approche sa bouche du micro pour parler).

"Mesdames et messieurs, ici votre contrôleur. Je vous demande quelques minutes d'attention. Actuellement trois personnes montées en gare de Béziers déambulent de wagons en wagons avec des petites affichettes demandant deux ou trois euro, ou alors des tickets resto. Il s'agit de trois hommes de taille moyenne... bruns... circulant sans bagages... Bon! C'est des gitans!!! Je vous demande de ne rien donner à ces parasites! J'en ai choppé un, m'en reste que deux à avoir. J'ai placé deux de mes collègues en embuscade, on va les attraper ces voleurs! Merci de venir nous donner le numéro de wagon dans lequel ils se trouvent, ou alors de les bloquer en nous attendant. Il vous est rappelé de faire attention à vos affaires lors de notre prochaine entrée en gare... ils piquent tout ce qu'ils peuvent ces sagouins! Merci... aa..." Schrrrrrrrrrrrrrkkkkkkkkkk.

Sympa l'annonce, à mon avis il devait être CRS dans une autre vie ce contrôleur. En gros, lui et ses collègues ont joué à attrape-ton-gitan pendant une bonne partie du voyage. Et une délégation de forces de l'ordre (j'en ai compté 25 quand même pour trois personnes!) les attendait en gare de Narbonne.

Et en arrivant chez moi, j'ai eu la surprise de trouver (parmi les factures! Arg :/) une chouette carte d'Eloïse. Bon, je voulais vous en faire une photo pour vous la montrer mais ça ne rend pas bien, comme elle est brillante ça fait un reflet avec le flash. Sachez juste que figure sur celle-ci une foultitude de moutons dans un champ, et le but est de retrouver le mouton à cinq pattes et le trèfle à quatre feuilles. Petite précision qui a toute son importance : il s'agit d'une carte de voeux. Oui, oui vous avez bien lu^^, Eloïse me présente ses voeux de nouvelle année avec un mois de retard pour l'année 2009, et onze mois d'avance pour l'année 2010!^^

A ce propos, j'en profite pour m'insurger contre l'enclume qui sert de facteur à Guillaume et Ju! De toutes les personnes à qui j'ai envoyé une carte de voeux, vous êtes les seuls à ne pas l'avoir reçu (en plus c'est pas qu'on habite à coté, mais presque!)!!! Je sais pas si c'est un complot ou une conspiration, mais j'en suis toute tourneboulée. Surtout qu'à coté de ça, j'ai fait partir des missives vers la Corse avec des adresses plus que douteuses (du genre Emma X. La Citadelle 20200 Bastia... quand on connaît la citadelle de bastia et son dédale de ruelles on se dit que ça n'arrivera jamais...) et plus que tronquées, et toutes sont parvenues en temps et en heure chez le destinataire voulu! Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

A ce mec qui vous brisera jusqu'au point de non retour, ce sale type qui vous obligera à vous surpasser pour capter son attention...

Il est l'homme le plus banal que vous croiserez dans vos vies. Ce qui fait sûrement toute son originalité. Il a une vie banale absolument palpitante. Il est beau mais ne le sait pas. Il ne demande rien. C'est très étrange non? Il se contente juste d'être lui. Une sorte de mec, en fait. De la race des arrogants aux voies impénétrables. Le genre beau-parleur, grossier mais charmeur. Mal rasé, le sourire placardé sur le visage sans trop savoir pourquoi. Qui déblatère une quantité impensable de conneries. Qui s'amuse. Beaucoup. Qui passe sa vie à s'amuser. Il s'amusera aussi avec vous.

Il prend son pied. Il est l'homme qui connaît les femmes. Qui les connaît beaucoup trop bien. Trop, vous remarquerez. "Trop" n'est pas "très". Et trop est surtout pénible, parce que du coup il s'amuse moins. Et lui il ne veut que s'amuser. Il existe un adage qui dit "toutes les mêmes". Il aime bien les mecs qui le crient à tort et à travers. Tas d'inconscients! Lui il adore les inconscients. Il s'amuse avec eux aussi. Au fond, il n'est qu'un môme à toujours s'amuser. De toute façon ça ne l'intéresse pas de vieillir si c'est pour devenir "vieux et con". Puisque il a le choix, il préfère rester jeune et con. Comme la chanson...

Pour une jolie paire d'yeux, ou de fesses d'ailleurs, il peut très bien passer de Sinatra à Eluard. Parler avec de jolis mots sortis d'on ne sait où, qui résonnent comme des caresses aux oreilles de ses proies et enchantent tous leurs sens. Ou bien ne pas parler, mais plutôt vociférer quelques inepties arrogantes et pitoyables. C'est facile. La vie est facile à ses yeux. Il se lasse très vite de tout ce qu'il capte. Sa vie est en perpétuel renouveau. Il aime par intermittence, mais ne sait ni aimer ni ce qu'est l'amour. Il passe son temps à rire et sourire, mais il ne sait pas ce qu'est le bonheur. Tout en ignorant absolument tout des rudiments du malheur. Il est une contradiction saisissante, une sorte de cauchemar irréel, envieux et enviable. Une expérience dont on ne sort pas indemne. Dans la rue, il court, il marche. Il chante you know I'm no good, sonnant tel un avertissement, mais personne n'y prête attention. Alors ce sourire en coin le gagne, et les larmes chaudes glissent sur ses putains de joues. Il n'a jamais compris ce phénomène, et déteste le regard des gens apitoyés. Non, en réalité il l'adore. Encore une fois, il les capte. C'est tellement simple. Il est jeune, inconnu... et surtout libre. L'insaisissable intrigue. Lorsqu'on l'attrape, il disparaît aussitôt. Mais il parle, il parle, et sa salive s'évapore comme les aiguilles tournent. Il imagine que désormais vous êtes tout à lui, lui offrant vos lèvres fines appelant au baiser, vos longues jambes interminables qui ne lui donnent qu'une envie, les caresser, et surtout votre magnifique poitrine qui l'aura fait rêver toute la soirée. Il vous obnubilera pendant de longues minutes qui vous paraîtront des secondes. Il est particulièrement pervers.

En fait, il est ce que tout le monde déteste mais désire. Il est une descente aux enfers, brûlante comme un tison ardent... Et je m'y suis brûlée...

Guns N' Roses - Patience (JK)

Une date à noter sur vos tablettes (si ce n'est pas déjà fait!)

Mercredi quatre février deux mille neuf, je ne ferai point de discours... ça risquerait d'être trop long! Non, à la place je me contenterai de souhaiter un

JOYEUX ANNIVERSAIRE

à NICO !!!

(et pour ceux qui ont oublié... il vous reste encore quelques minutes ;-))

Mort Shuman - Sorrow

Y aura toujours un début à tout...

Un jour, au détour d'une conversation, quelqu'un m'a demandé comment me vient tout ce que j'écris. En réalité c'est relativement simple, ça commence sur une idée qui flotte dans ma tête, une situation observée, une conversation écoutée, des gens épiés, une musique entendue, un besoin d'expliquer ou de justifier des trucs qui n'ont pas à l'être, une envie de comprendre...

Voilà, ça commence souvent comme ça, sur une belle image, un petit sourire, un regard ou une conversation. C'est très souvent ça le début...

Mais il est des soirs, comme ce soir, où ça commence sur un truc un peu plus moche que d'habitude, une humeur pas trop joviale, un spleen, une absence qui me ronge, une envie de fuir, ou un tas de petits tracas. Un truc terriblement angoissant et stressant qui me donne l'égoïste impression que toutes les chansons tristes me sont destinées et n'ont en réalité été écrites que pour moi. Un truc bien prenant et en même temps terriblement triste. Un sentiment qui s'amplifie jusqu'à en devenir incontrôlable. Le genre de truc qui, si j'en avais le courage, me pousserait à monter sur le toit et à hurler de toutes mes forces jusqu'à en être épuisée, voire même jusqu'à pleurer... jusqu'à comprendre que je suis ridicule et que la réalité est juste à accepter. Dans ces moments là personne ne peut me comprendre... J'avoue que me comprendre moi-même n'est déjà pas évident, alors... Il faut juste que j'arrive à expulser toute cette colère de mon corps, après ça ira probablement mieux... probablement...

The Bee Gees - I Started A Joke

LA grande époque des Bee Gees, enfin pour moi la seule et unique époque de la vie des frères Gibb qui vaille le coup... non, parce qu'après quand ils se sont mis à hurler comme des putois parce qu'ils avaient de la fièvre un samedi soir bof bof quoi!^^

Une sorte d'hybride entre Bree Van De Kamp et Monk

Aujourd'hui fût un dimanche très actif. En effet, après avoir réveillé frère à l'aube (huit heures du matin... oui, oui c'est l'aube pour frère... surtout un dimanche!) afin qu'il ait le temps de petit déjeuner et de finir de préparer ses valises, et après l'avoir déposé à la gare direction Barcelona, je m'en suis retournée à la maison pour me lancer en toute tranquillité dans L'activité physique dans laquelle j'excelle... euh... je vous vois venir de loin, alors j'anticipe : il s'agit là de MENAGE!!! (et rien d'autre!).

Bien sûr, je fais également le ménage quand frère est là mais d'une part c'est moins pratique parce qu'il traîne partout là où je m'agite, salit au fur et à mesure que je nettoie ( de quoi dégoûter une vraie Bree Van De Kamp!) et me traite de psychopathe. D'autre part, moi quand je fais le ménage j'ai besoin de me mettre en condition (ce qui n'est pas vraiment possible quand frère est là), comprendre par là que je quitte mes habits (non, non je ne fais pas le ménage nue... mais en sous-vêtements. Ouais, je sais c'est étrange mais c'est comme ça... c'est plus pratique faut dire!) et que je mets la musique plein pot (ben ouais parce que sinon avec l'aspichA j'entends rien!).

Tout ça pour vous dire qu'aujourd'hui je m'en suis donné à coeur joie : plus de trois heures de ménage, de balayage, d'aspirage en tout genre, d'époussetage, de serpillage, de récurage... L'avantage c'est qu'après tout ça j'avais l'impression d'avoir vécu trois journées en une : une pendant laquelle je me serais occupée de mon intérieur, une pendant laquelle j'aurais assisté à un festival de punk rock, et une pendant laquelle j'aurais couru un marathon, escaladé un mur, nagé 1425 km rien qu'avec les bras, et fini par 638 km de vélos! Outchhh. Ouais, autant vous dire que maintenant, en plus d'être crevée, j'ai mal partout.

Oui, parce qu'en réalité je n'ai pas fait que ça, non non ce serait trop facile autrement. J'ai, par ailleurs, fait trois machines (ce qui en soi n'est pas très difficile puisque la machine se fait toute seule... à moins de rester devant le hublot, alors là ça se complique puisque l'objectif devient alors de ne pas vomir en regardant tourner le linge!^^) qu'il m'a fallu ensuite étendre et repasser (enfin pas tout parce que tout n'est pas sec). Une fois lancée, j'ai également confectionné deux gâteaux. Pendant leur cuisson, j'ai un peu bossé mes cours puis ai changé les draps des lits.

Et comme si j'en avais pas assez fait, je suis sortie courir un peu plus d'une heure... mais pile au moment où il s'est mis à pleuvoir! La loose. Quand je suis rentrée j'avais exactement la même tête que la serpillière utilisée le matin pour faire les sols.

Une fois bien épuisée physiquement, je me suis remise à mon projet d'expertise foncière (celui que j'étais censée faire avec deux autres filles qui n'ont en réalité rien fait du tout, ces deux enclumes!) auquel j'ai enfin réussi à mettre un point final.

Concernant mon samedi, comme d'habitude, je suis allée en cours le matin. Et l'après-midi c'était ciné avec Guillaume et sa petite olive. Visionnage de Burn after reading. On a bien rigolé... et j'avoue, j'ai grugé la machine à tickets pour payer moins cher (je lui ai dit que j'avais moins de vingt-six ans et elle m'a cru cette andouille!^^). Ah! et on a trouvé un portefeuille par terre dans la salle aussi, et comme nous sommes de bons jeunes (trop?) honnêtes, nous l'avons ramené à l'accueil sans rien piquer dedans!

Après ça nous avons esquivé un peloton de CRS qui s'apprêtait à charger des manifestants Palestiniens (ou pas d'ailleurs!).

Et j'ai fini ma journée à tirer les rois chez Pauline et Marie, tout en regardant les NRJ Music Awards. Cérémonie au cours de laquelle j'ai découvert que Pauline n'est finalement pas la jeune fille en fleur que je croyais (je pense que son géniteur a été plus choqué que moi, mais quand même...), et qu'elle souhaite que je lui offre des porte-jarretelles pour son anniversaire. +_+ '

Jacques Dutronc - L'opportuniste

Je ne cesserai jamais de le dire, Dutronc c'est quand même la classe!

PARDON...

(ces maigres excuses s'adressent à toutes les personnes se sentant concernées)

Y a qu'un ch'veux sur la tête à Mathieu!

Hallelujah bis!!! Je viens tout juste, aujourd'hui, de tenir ma première résolution de l'année 2009. Et oui les amis, aujourd'hui je me suis rendue chez le coiffeur!

Bien entendu comme je ne peux jamais rien faire normalement, il a encore fallu que ça ne se passe pas tout à fait comme ça aurait dû se passer. Mais cette fois-ci c'est quand même en partie de la faute de Pauline! Oui, parce que mon coiffeur attitré ayant décidé d'employer des Polonais qui, en plus de ne pratiquement pas parler français, ne donnent que dans la coupe Mondoteck-Chiwawa (attention, je n'ai rien contre les polonais, ni même contre les chiwawa... c'est juste que je tiens un minimum à mes cheveux!), j'ai en contrepartie décidé de le destituer (bien fait, gniark gniark gniark). Le problème c'est que du coup je ne savais plus vers qui me tourner (bon, là je sais que les mâles qui traînent par ici ne peuvent pas comprendre la subtilité du truc... il faut vraiment être une vraie fille pour comprendre, pas la peine de chercher!). Mais heureusement (ou pas^^) Pauline était là pour me proposer son "génialissime coiffeur qui fait des coupes trop bêêeellllles, et qui est une vraie bombe sexuelle". Me voilà donc en possession du numéro du dit salon de coiffure. Je savais que j'aurais dû me méfier, je le savais!!! J'appelle pour prendre rendez-vous (jusque là rien d'anormal...), et demande à être coiffée par Julio (à prononcer rrrroulio, à l'espagnole^^), coiffeur attitré de Pauline celui là.

- "... pardon, vous dites? Julio??? mmhhhh... euh, mais il n'y a pas de Julio chez nous! Vous voulez sans doute dire Vasco!?!...hahahahahahahah"

Grand moment de solitude au téléphone. Merci Pauline de confondre tous les prénoms, et de croire qu'il suffit de rajouter un "o" à la fin pour que ça passe comme une lettre à la Poste!!!

Bref, une fois sur place Jenyfer (la pouffe de service (oui oui il y avait bien une pouffe au bac)) me lave la tête... et me laisse en plan! Le cheveux me ruisselant dans le dos et dans les yeux j'essaye de me donner bonne contenance... tic tac tic tac tic tac... je bois un thé... tic tac tic tac... je lis un magasine de déco... tic tac... je vais faire pipi... tic tac tic tac... je reviens... tic tac tic tac... je lis six chapitres de mon livre... tic tac... je fais la connaissance d'Eliott (six ans) et de son chien Bill avec lesquels je commence une partie endiablée de sept familles (que je perds en plus! la loose^^)... tic tac tic tac... je fais la connaissance du papa d'Eliott... tic tac... je bois un deuxième thé... tic tac tic tac... je me ronge les ongles... tic tac... je fais la connaissance de la maman d'Eliott... tic tac tic tac... je lis encore deux chapitres de mon livre... tic tac...Julio-Vasco-j'ai-un-prénom-en-"o" vient ENFIN me chercher pour me couper les cheveux! Le hic : entre temps mes cheveux ont séché!!! Deuxième grand moment de solitude de l'après-midi.

Heureusement ma coupe n'est pas ratée. En revanche, on ne peut malheureusement pas en dire autant de mon gilet! Et oui, cette demeurée de Jenyfer se prenant pour Monk n'arrêtait pas de passer tous les bacs au cif... Je vous laisse deviner la suite. BINGO!!! Du cif plein le dos... sur mon gilet noir. Résultat : une grosse trace rouge impossible à rattraper (réaction chimique javel sur gilet noir). Bien sûr qu'il y a pire, mais quand même... un sublime gilet noir Agnès b. offert par Maman ChA... j'en ai presque la larme à l'oeil en vous racontant tout ça.

RIP mon beau petit gilet tout doux...

Pennywise - Stand by me

Heureusement que le ridicule ne tue pas^^... Pauvre Jim quand on y pense, à mon avis il a vite regretté d'avoir fait monter ces trois uluberlus sur scène... Ah, et pauvre Ben E. King aussi!

Hallelujah! Aujourd'hui il neige!!! Enfin, de moi même je ne crierai pas hallelujah en voyant de la neige mais apparemment je suis la seule à qui ça ne plaît pas puisque Ju m'a demandé par Facebook interposés d'arrêter de râler, et que Nico a précédemment poussé un coup de gueule contre "ces gens qui ne font que se plaindre quand il fait froid" (ce que, bien entendu, j'ai pris pour moi^^... et ouais, sinon c'est pas drôle!). En y réfléchissant bien, je me dis que c'est pas possible de craindre autant le froid que ça, j'ai dû être un lézard dans une vie antérieure. Je ne vois pas d'autre explication possible. Ou alors c'est parce que je n'ai pas la température du corps à 37°C comme tout le monde que j'ai plus de mal à supporter la bise. Mwouais... allez savoir!

Bref, aujourd'hui j'enfile mes trois tee-shirts quotidiens, mes collants, mon pantalon, mes deux pull-over, mon manteau, mes moufles et je pars (déguisée en Bibendum^^) affronter le froid polaire. Et c'est là qu'on se rend bien compte que je suis la parfaite petite étudiante modèle (oui, oui parce que d'autres se seraient contentés d'ouvrir un oeil, de regarder par la fenêtre, de voir de la neige et de se replonger illico presto bien au chaud sous leur couette... la moitié de ma classe, sans faire de délation bien sûr ;-)) En parlant de classe, ce matin j'étais à coté de mon Président (non non pas Nicolas! Un autre : le Président de ma promo! ndlr), et bien figurez vous que ledit Président, alors que nous sommes maintenant en 2009 (l'ère d'internet, des voitures hybrides, des OGM, du lecteur dvd, du numérique...), utilise un "blanco" (autrement appelé "tipex", "correcteur de fautes manuel" (non pas qu'il soit espagnol mais... c'est bon, c'est nul je sais, je sors^^), "tâche cahiers"...) de vieux. En effet, lui il en est resté à cette espèce de petit pot infâme avec un pinceau et tout le tintouin. Le truc qu'on avait tous en CE1, qui prend toute la place dans la trousse, qui fait un gros pâté sur la feuille, et surtout qui peut intoxiquer cinquante personnes en une seule utilisation tellement il pue! Je ne savais même pas que ça existait toujours. Pauvre Président, une heure et demi de droit de la copropriété à se faire chambrer (ben oui, il a bien fallu que j'en fasse profiter toute la classe... ça n'aurait pas été aussi drôle autrement :D). Mwouahahahahahahah^^

Et je pense que c'est à cause de cette moquerie de ma part que la Force Supérieure a choisi de me punir à peine quelques heures plus tard... En effet, ne reprenant les cours de l'après-midi qu'à dix-sept heures j'optais pour une petite visite préalable à la Société Géniale (je sais pas si je vous ai déjà parlé de mon agence bancaire mais, étant située à Arnaud Bernard, les visites se montrent à chaque fois relativement folkloriques) afin d'y déposer vos chèques ainsi que mes étrennes de Noël. Alors oui, je sais là vous vous dites qu'il n'y a rien d'anormal. Mais c'est là que je vous répond : FAUX! Bon, je passe sur le sas qui pue le vomi et dans lequel on m'oublie à chaque fois environ dix minutes (juste le temps de bien me faire monter l'envie de vomir!). Je me dirige donc ostensiblement vers le guichet, et me rends compte en quiouant (du verbe "faire la queue"^^) qu'aujourd'hui Maryse n'est pas là (Maryse c'est la guichetière de d'habitude, celle qui est pas sympa, et qui mâchouille son chewing-gum tellement élégamment que tout le quartier sait maintenant qu'elle a eu la chance, durant son enfance, d'échapper à l'opération des amygdales). Ouais, donc Maryse est absente, et se tient sur sa chaise fétiche une autre guichetière qui a l'air beaucoup plus accueillante. Arrive mon tour, je m'approche et dépose sur le comptoir quatre chèques à encaisser. La remplaçante de Maryse vérifie que le bordereau soit bien rempli, puis vérifie que les chèques ont bien été endossés. Tout se déroule sans encombre... jusqu'à ce qu'elle tombe sur le chèque de Guillaume! Et oui, parce que ce Cher Guillaume ne s'est pas contenté de me remettre un chèque tout bête, non non. Trop facile. Guillaume a laissé le talon avec le chèque, talon qu'il a rempli comme suit : veuillez trouver ce chèque d'un montant de plein de thunes, en règlement de quelque chose de très privé! J'ai bien vu la gêne se dessiner sur le visage de la remplaçante de Maryse... et je ne vous dit même pas de quelle couleur elle est devenue lorsque j'ai posé ma "liasse" de billets sur le comptoir! Je n'ai plus qu'une chose à dire : merKi Guillaume, grâce à toi j'ai raté l'occasion de me faire une amie et en plus je passe pour une étudiante prostipute. La classe à l'américaine quoi! Et avec tout ça je ne sais même pas comment elle s'intitule la nouvelle guichetière!!!

An apple a day, doctor away!

Et voilà, il fallait que ça arrive : premier jour d'école... et je suis malade! Pffff, elle commence bien l'année 2009!

Ma gorge me brûlant, et ma voix approchant plus celle de Marge Simpson que celle langoureuse d'une quelconque speakerine enfroufroutée et choucroutée, je décidais de mettre le cap sur la pharmacie située à deux pas de la Manufacture entre deux cours, histoire de m'approvisionner en potion magique qui rend plus forte.

C'est là que je fus accueillie par Philou (Philippe de son intitulé réel... c'était marqué sur son pin's!), faux beau quinquagénaire à la toison grisonnante, prenant des pauses façon What Else? du pauvre derrière son guichet :

"- Bonsoir Mademoiselle, que puis-je faire pour vous être agréable? (petit mouvement de coude et sourire ultra-bright pour ponctuer le tout)

- 0_O'' sniiioouuuuuuuuurrrrfffffff (bruit de narine qui dégouline... ouais je sais c'est assez dégueux, mais c'est pour que ce soit plus réaliste, que vous voyiez bien que je suis vraiment malade)... euh...

- Oui, allez y je vous écoute...

- Beuh... tof tof tof (mini quinte de toux en bois)... je suis un beu enrhubée je crois...

- Parfait (le naze, je lui dit que je suis enrhumée et il trouve ça parfait!), alors moi ce que je vous conseille c'est d'éviter l'actifed jour, mais aussi l'actifed nuit parce que la combinaison inter-roïtale sinusoïdale des molécules de pseudiéphédrine avec celles du paracétamol risque de favoriser la survenue d'accident vasculaire cérébral en raison de l'activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur. De plus si vous êtes sujette à une insuffisance coronarienne sévère il y a un fort risque de glaucome par fermeture de l'angle qui entrenerait un risque de rétention urinaire ainsi que des troubles urétro-prostatiques. Dautre part, comme vous le savez l'association à des médicaments vasoconstricteurs tels que bromocriptine, pergolide lisuride, cabergoline, ergotamine, dihydroergotamine ou d'autres médicaments destinés à décongestionner le nez (phénylpropanolamine, phényléphrine, éphédrine...), avec le méthylphénidate, en association avec les IMAO non sélectifs (iproniazide)...

- Gnniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii +_+'

- ... C'est pourquoi je préconise plutôt de l'ibuprofène 200mg couplé à de la vitamine C, et pour la gorge des pastilles à sucer comme des Strepsils par exemple. Alors, pour l'ibuprofène vous préférez la boîte argenté bleue, ou la rose... Pour les vitamines vous avez le choix entre des solutions effervescentes ou alors à croquer. Quant aux pastilles Strepsils, vous avez le choix entre goût menthe, goût citron sans sucre, goût fraise, goût citron sans sucre, goût orange sans sucre, bi-goût, goût miel-citron...

- Ouais, fais péter et TAIS TOI!!! Trop mal à la tête, et rien à foutre que tu me récite tes cours de molécules de 2ème année de pharma pauvre bachi-bouzouk!!!!!!!

- Voilààààà, alors ça nous fait un total de 8.652 € et 28 cents (re-mouvement du coude + sourire ultra-bright). Mais vous savez, le meilleur remède pour la gorge reste tout de même une boisson chaude... Y a un café à l'angle, je peux vous offrir un thé mademoiselle peut être? (troisième mouvement de coude accompagné du sourire ultra-bright, tout ça mettant en valeur un nez proéminent et fortement luisant que je n'avais pas remarqué préalablement! Beuuurrkkk)

- (Je peux pas, faut que j'aille me trancher le bras gauche avec une scie à métaux!). Désolée, je n'ai pas le temps. MerKi Bôsieur, au revoir."

Morale de l'histoire : si vous voulez rater un cours, un rendez-vous ou esquiver une personne dans la rue et en prime vous faire dragouiller de façon plutôt lamentable par le presque George Clooney, alors dirigez vous immédiatement vers cette pharmacie!

Ah, et pour votre gouverne les Strepsils parfum miel-citron... ben c'est pas bon! (rime riche, n'est-il pas!?!^^)

Sniffement votre,

ChA

Dimanche... Premier dimanche de l'An Neuf (bon, je crois que je vais arrêter de dire "l'An Neuf" parce que j'ai continuellement l'impression de faire de la pub pour mon fournisseur d'accès à internet... et ça je veux pas!!!). Qui sait, peut être qu'en l'An Neuf je vais me mettre à aimer le dimanche... mwouais, peut être!

Premier dimanche de l'An Neuf, et la vie reprend son cours. Je suis allée déposer Eloïse à la gare en fin de matinée, pour y retourner, à peine quelques heures plus tard, récupérer frère (qui a passé tout le trajet (pas trop long heureusement!) à me demander de bien le regarder, et de lui dire si oui ou non sa nouvelle coupe de cheveux lui fait une tête de poivron :

"- Parce que moi tu vois le gars je lui ai expliqué qu'il fallait qu'il coupe un peu là, là et qu'après il me fasse un backflip retourné lifté dans la nuque, et lui il a rien compris il m'a fait une tête de poivron. Dis, tu trouves pas que je ressemble à un poivron maintenant? Je suis sûr que quand t'es arrivée vers la gare, tu m'as vu depuis le feu rouge. Tu t'es dis : tiens un poivron avec des jambes, c'est bon c'est lui! Je suis sûr que tu m'as vu de loin parce que tu t'es arrêtée pile au bon endroit pour me prendre, et ça c'est vraiment bizarre, alors...

- /0_O'\ mmhh, mais là je conduis donc je ne peux pas trop te regarder... et puis t'es pas obligé d'éteindre la musique, j'écoutais cette chanson... si si, je t'entends même avec la musique... non, tu ne ressembles pas à un poivron. Ah! on est arrivés, DESCENDS DE LA VOITURE!!!"

En dehors de ça, le bilan de cette semaine est plutôt bon : une chaudière qui fonctionne (oui, parce que fût un temps je n'avais plus ni eau chaude, ni chauffage... tel Laura Ingalls dans sa petite maison dans la prairie! Vous avez vu la culture un peu, wouhooouuuuuuuu^^), un quiz gagné au De Danu (pas tout à fait grâce à moi, mais l'essentiel c'est de participer, non!?! A ce propos, je tiens quand même à signaler que c'est une honte de ne pas connaître cette ô combien sublime et populaire chanson : "Salade de fruits" (Brice je ne te mets pas dans le même lot que les autres incultes, bien entendu!), et un chouette réveillon...

Mais le plus important dans le bilan de cette semaine, c'est que ces quelques jours passés avec Eloïse lui ont permis de découvrir une facette de ma personne qu'elle ne connaissait pas (et oui, tu ne sais pas encore tout... je suis pleine de ressources comme fille!^^ (même si je reconnais que moi je ne fais pas de la balancelle-balancette-balançoire... private joke ;-))) : mon incroyable culture en matière de paroles de chansons-de-variétoche-françaises-toutes-plus-poétiques-et-nouilles-les-unes-que-les-autres... cela d'Hervé Villard à Jean Schultheis, en passant par C. Jérôme (mmhhh... tout bien réfléchis, je devrais peut être pas le dire en fait...).

Et voilà, après ces quelques jours de repos-bouffe-repos-re-bouffe-cadeaux-bouffe-repos-re-re-bouffe-repos... il est temps maintenant d'aiguiser son crayon de bois et de préparer son cartable pour retourner retrouver ses petits camarades à l'école.

ENJOY my friends, ENJOY!!!

PS pour Nico : frère a mangé tout ton gâteau, et trouve qu'il eût été plus pertinent d'appeler ça une croustade au RHUM au lieu d'une croustade AUX POMMES. Simple constatation ;-)

PS pour Eloïse : j'ai ENFIN retrouvé mes coquetiers, il faut dire qu'ils étaient tellement bien rangés que je ne risquais pas de remettre la main dessus!

Youhouuuuuuuuuu!!!!!!!!!!!!! Yiiiiipi Yiiiiippiiiiiiiiii Yaaaaaaaaahhhhhhh!!!!!!!!!!!! Premier article de l'An Neuf (l'année du boeuf, de la meuf, de l'oeuf, de la teuf... merci Ju pour l'inspiration.^^ Si vous en avez d'autres ne vous privez surtout pas!)... et dernière soirée d'Eloïse dans la Pink City...

Alors autant vous le dire de suite, ces trois premiers jours de 2009 (l'année du boeuf, de la meuf, de l'oeuf et de la teuf... ouais ouais je sais je fais des redites, mais c'est une méthode pour vous imprégner. Bourrage de crâne!?! Oui, on peut aussi appeler ça comme ça...^^) ont été bénéfiques et m'ont permis de réfléchir (oui, c'est un truc nouveau ça aussi, cette année je réfléchis... comme le miroir quoi! :D Ok c'est nul, je sors...) à mes résolutions. Il est vrai que j'avais dit précédemment que je n'en prendrai pas pour cette année, mais... y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis!!!

Dans un premier temps j'avais envisagé de devenir égoïste, mais c'est plus fort que moi je n'y arrive pas (bon, en fait peut être que je le suis déjà mais je ne m'en rends pas compte...). C'est pourquoi, j'ai établi une nouvelle liste. Ainsi, par la présente, je, soussignée Mademoiselle ChA m'engage solennellement, pour l'année 2009, à :

• me dégoter un stage vite fait
• aller faire un tour chez le coiffeur
• arrêter de manger des tartines de Nutella juste avant de passer à table
• manger 5 fruits et légumes par jour
• arrêter de fumer... et par la même occasion aussi de me droguer!
• essayer de prendre un peu de recul sur certaines choses
• aller me faire tatouer (ou percer, ou les deux) dans les plus brefs délais
• continuer à me poser intérieurement toutes ces questions pour lesquelles je n'ai pas de réponses
• apprendre à faire du Vélouse
• continuer de méditer
• ne plus parler ni aux pigeons, ni aux chiens, ni aux chats, ni aux bébés qui se dressent sur mon chemin quand je suis dans la rue
• boire une cuillère d'huile de foie de morue tous les matins
• et à essayer de dire moins de gros mots

Voilà, ça c'est fait! Et les vôtres de résolutions, ça donne quoi???

BONNE ANNEE A TOUS... PACE E SALUTE AUX AUTRES !!!