lundi 24 novembre 2008

Aux blessures de ton coeur, aux déchirures qui ont fait des bleus à ton âme, qui ont fait des bleus petite Anne...


La nuit n'est plus aussi belle, le parfum d'automne s'estompe au fil du temps, la nostalgie de l'hiver suit le pas. Des mains qui ne caressent plus jamais mon visage, des yeux qui ne me regardent plus. Toujours cette impression de sa présence là, quelque part à côté de moi, à chercher un sourire sur ma bouche. Des doigts invisibles qui s'égarent dans mes cheveux pour finir par les natter. Des journées toujours aussi courtes, des nuits toujours aussi longues. Les étoiles ne bougent plus. Comme moi. Le vent frais parcours ma peau, les pluies de novembre meurent sur ma joue. Et je regarde la nuit, les arbres, le temps. Des feuilles viennent se déposer à mes pieds, et attendent elles aussi. Je pense à elle aujourd'hui, je pense à elle hier, je pense à elle demain...

Je continuerai à voir son visage dans mes nuits, les joues humides de regrets, le coeur empli de colère, et mon absence de mots finira de me mettre à terre...



Quatre mille trois cent quatre-vingt jours et... rien, toujours rien

J'ai pourtant tout essayé. Du vivable à la survie. Du désir à l'envie. De la haine à l'amour. Du bonheur à la peine. Des souvenirs à la mélancolie. D'hier à aujourd'hui. Du sucré à l'amer. Du plaisir au dégoût.

Et là, ce soir j'ai plus envie d'avancer...











dimanche 23 novembre 2008

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mardi 4 novembre 2008

Bodri Beach


Oyez, oyez chers amis! Me voici de retour après un peu plus de quinze jours d'absence...
J'en profite d'ailleurs de suite pour présenter mes plus plates excuses à Guillaume, Ju et Nico à qui j'ai lamentablement faussé compagnie alors qu'ils m'avaient convié à un somptueux dîner. Mais, je l'avoue, l'appel de l'île a été le plus fort... Et je ne regrette pas puisque j'ai passé une très bonne semaine de vacances (même si officiellement je n'étais pas en vacances. Et c'est là tout l'intérêt d'être encore étudiant, cette possibilité de tout laisser en plan et de s'échapper quand on en peut plus...) remplie de ballades sur la plage, de petit déj' en terrasse, de mini concerts, de festiventù, de trajets en van, de bons petits plats, de musique, de câlins, de parties de cache-cache dans la citadelle, de courses nocturnes sur le port, de sourire, de grasses mat', et de plein d'autres trucs tout aussi chouettes.
Bien sûr maintenant, le retour n'en est que plus difficile. Comme à chaque fois en somme... Je préfère le dire comme ça vous ne serez pas trop surpris si les posts qui suivent ne sont pas très gais.
Pardon d'avance...