vendredi 27 février 2009

Aphrodite's Child - Rain and Tears

Non, Demis Roussos n'a pas été qu'un gros monsieur très poilu reprenant des chants de Noël en veux tu en voilà, non!

Punaise, j'aurais réellement voulu vivre dans les années 60... juste pour pouvoir écouter ces musiques là en live, planner, rêver, ne rien porter sous mes tee-shirts, être insouciante, oublier le monde dans lequel on vit et les soucis quotidiens... Oui, ça aurait été bien...

lundi 23 février 2009

Train 47538, Quai n°4, Voie J


Un petit message avant d'aller me glisser dans mes draps tout propres qui fleurent bon la lessive, juste pour vous informer que je suis rentrée à Toulouse... et aussi pour vous raconter (encore!) LA petite anecdote du jour. Petite anecdote issue tout droit de la place 84 du wagon n°16 appartenant à la Société Nationale des Chemins de Fer français. C'est incroyable ça, à chaque fois que je prends le train il m'arrive un truc extraordinaire... à croire que les gens se concertent avant! Bon, faut dire aussi que mes trajets en train ne durent jamais moins de cinq heures. Et en cinq heures il a le temps de s'en passer des trucs farfelus!!!
Aujourd'hui, et comme à mon habitude, je me trouvais à bord du Marseille-Toulouse. Bien entendu, en montant à Marseille il a fallu que je me retrouve à coté d'un fasciste qui prenait toute la place, n'arrêtait pas de renifler, lisait (peu discrètement) par dessus mon épaule et qui, en plus, m'a accusé d'être la cause de la crise mondiale actuelle! Mais, bien sûr...
Heureusement pour moi, il y avait un autre corse dans le wagon (avec qui j'avais préalablement bu un thé en gare de Marseille... comme quoi ça sert quelquefois de se montrer gentille avec un inconnu)... Bref, le corse est venu sermonner le fasciste et me délivrer pour m'amener avec lui. Je me réinstalle donc un peu plus loin dans le wagon, et sort mes cours pour me remettre un peu à la page avant de retourner à la fac (en plus cet aprem le timing était serré : arrivée en gare de Toulouse à 14h50 et début du cours à la manufacture à 15h30!). Et c'est là qu'intervient L'ANNONCE la plus étrange qu'il m'ait été donnée d'entendre à bord d'un train...
Schrrrrrkkkkkk (ça c'est le bruit de quand le contrôleur appuie sur le bouton et approche sa bouche du micro pour parler).
"Mesdames et messieurs, ici votre contrôleur. Je vous demande quelques minutes d'attention. Actuellement trois personnes montées en gare de Béziers déambulent de wagons en wagons avec des petites affichettes demandant deux ou trois euro, ou alors des tickets resto. Il s'agit de trois hommes de taille moyenne... bruns... circulant sans bagages... Bon! C'est des gitans!!! Je vous demande de ne rien donner à ces parasites! J'en ai choppé un, m'en reste que deux à avoir. J'ai placé deux de mes collègues en embuscade, on va les attraper ces voleurs! Merci de venir nous donner le numéro de wagon dans lequel ils se trouvent, ou alors de les bloquer en nous attendant. Il vous est rappelé de faire attention à vos affaires lors de notre prochaine entrée en gare... ils piquent tout ce qu'ils peuvent ces sagouins! Merci... aa..." Schrrrrrrrrrrrrrkkkkkkkkkk.
Sympa l'annonce, à mon avis il devait être CRS dans une autre vie ce contrôleur. En gros, lui et ses collègues ont joué à attrape-ton-gitan pendant une bonne partie du voyage. Et une délégation de forces de l'ordre (j'en ai compté 25 quand même pour trois personnes!) les attendait en gare de Narbonne.

Et en arrivant chez moi, j'ai eu la surprise de trouver (parmi les factures! Arg :/) une chouette carte d'Eloïse. Bon, je voulais vous en faire une photo pour vous la montrer mais ça ne rend pas bien, comme elle est brillante ça fait un reflet avec le flash. Sachez juste que figure sur celle-ci une foultitude de moutons dans un champ, et le but est de retrouver le mouton à cinq pattes et le trèfle à quatre feuilles. Petite précision qui a toute son importance : il s'agit d'une carte de voeux. Oui, oui vous avez bien lu^^, Eloïse me présente ses voeux de nouvelle année avec un mois de retard pour l'année 2009, et onze mois d'avance pour l'année 2010!^^
A ce propos, j'en profite pour m'insurger contre l'enclume qui sert de facteur à Guillaume et Ju! De toutes les personnes à qui j'ai envoyé une carte de voeux, vous êtes les seuls à ne pas l'avoir reçu (en plus c'est pas qu'on habite à coté, mais presque!)!!! Je sais pas si c'est un complot ou une conspiration, mais j'en suis toute tourneboulée. Surtout qu'à coté de ça, j'ai fait partir des missives vers la Corse avec des adresses plus que douteuses (du genre Emma X. La Citadelle 20200 Bastia... quand on connaît la citadelle de bastia et son dédale de ruelles on se dit que ça n'arrivera jamais...) et plus que tronquées, et toutes sont parvenues en temps et en heure chez le destinataire voulu! Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii









mardi 10 février 2009

A ce mec qui vous brisera jusqu'au point de non retour, ce sale type qui vous obligera à vous surpasser pour capter son attention...


Il est l'homme le plus banal que vous croiserez dans vos vies. Ce qui fait sûrement toute son originalité. Il a une vie banale absolument palpitante. Il est beau mais ne le sait pas. Il ne demande rien. C'est très étrange non? Il se contente juste d'être lui. Une sorte de mec, en fait. De la race des arrogants aux voies impénétrables. Le genre beau-parleur, grossier mais charmeur. Mal rasé, le sourire placardé sur le visage sans trop savoir pourquoi. Qui déblatère une quantité impensable de conneries. Qui s'amuse. Beaucoup. Qui passe sa vie à s'amuser. Il s'amusera aussi avec vous.
Il prend son pied. Il est l'homme qui connaît les femmes. Qui les connaît beaucoup trop bien. Trop, vous remarquerez. "Trop" n'est pas "très". Et trop est surtout pénible, parce que du coup il s'amuse moins. Et lui il ne veut que s'amuser. Il existe un adage qui dit "toutes les mêmes". Il aime bien les mecs qui le crient à tort et à travers. Tas d'inconscients! Lui il adore les inconscients. Il s'amuse avec eux aussi. Au fond, il n'est qu'un môme à toujours s'amuser. De toute façon ça ne l'intéresse pas de vieillir si c'est pour devenir "vieux et con". Puisque il a le choix, il préfère rester jeune et con. Comme la chanson...
Pour une jolie paire d'yeux, ou de fesses d'ailleurs, il peut très bien passer de Sinatra à Eluard. Parler avec de jolis mots sortis d'on ne sait où, qui résonnent comme des caresses aux oreilles de ses proies et enchantent tous leurs sens. Ou bien ne pas parler, mais plutôt vociférer quelques inepties arrogantes et pitoyables. C'est facile. La vie est facile à ses yeux. Il se lasse très vite de tout ce qu'il capte. Sa vie est en perpétuel renouveau. Il aime par intermittence, mais ne sait ni aimer ni ce qu'est l'amour. Il passe son temps à rire et sourire, mais il ne sait pas ce qu'est le bonheur. Tout en ignorant absolument tout des rudiments du malheur. Il est une contradiction saisissante, une sorte de cauchemar irréel, envieux et enviable. Une expérience dont on ne sort pas indemne. Dans la rue, il court, il marche. Il chante you know I'm no good, sonnant tel un avertissement, mais personne n'y prête attention. Alors ce sourire en coin le gagne, et les larmes chaudes glissent sur ses putains de joues. Il n'a jamais compris ce phénomène, et déteste le regard des gens apitoyés. Non, en réalité il l'adore. Encore une fois, il les capte. C'est tellement simple. Il est jeune, inconnu... et surtout libre. L'insaisissable intrigue. Lorsqu'on l'attrape, il disparaît aussitôt. Mais il parle, il parle, et sa salive s'évapore comme les aiguilles tournent. Il imagine que désormais vous êtes tout à lui, lui offrant vos lèvres fines appelant au baiser, vos longues jambes interminables qui ne lui donnent qu'une envie, les caresser, et surtout votre magnifique poitrine qui l'aura fait rêver toute la soirée. Il vous obnubilera pendant de longues minutes qui vous paraîtront des secondes. Il est particulièrement pervers.
En fait, il est ce que tout le monde déteste mais désire. Il est une descente aux enfers, brûlante comme un tison ardent... Et je m'y suis brûlée...

samedi 7 février 2009

mercredi 4 février 2009

Une date à noter sur vos tablettes (si ce n'est pas déjà fait!)


Mercredi quatre février deux mille neuf, je ne ferai point de discours... ça risquerait d'être trop long! Non, à la place je me contenterai de souhaiter un
JOYEUX ANNIVERSAIRE
à NICO !!!





(et pour ceux qui ont oublié... il vous reste encore quelques minutes ;-))

lundi 2 février 2009

dimanche 1 février 2009

Y aura toujours un début à tout...


Un jour, au détour d'une conversation, quelqu'un m'a demandé comment me vient tout ce que j'écris. En réalité c'est relativement simple, ça commence sur une idée qui flotte dans ma tête, une situation observée, une conversation écoutée, des gens épiés, une musique entendue, un besoin d'expliquer ou de justifier des trucs qui n'ont pas à l'être, une envie de comprendre...
Voilà, ça commence souvent comme ça, sur une belle image, un petit sourire, un regard ou une conversation. C'est très souvent ça le début...
Mais il est des soirs, comme ce soir, où ça commence sur un truc un peu plus moche que d'habitude, une humeur pas trop joviale, un spleen, une absence qui me ronge, une envie de fuir, ou un tas de petits tracas. Un truc terriblement angoissant et stressant qui me donne l'égoïste impression que toutes les chansons tristes me sont destinées et n'ont en réalité été écrites que pour moi. Un truc bien prenant et en même temps terriblement triste. Un sentiment qui s'amplifie jusqu'à en devenir incontrôlable. Le genre de truc qui, si j'en avais le courage, me pousserait à monter sur le toit et à hurler de toutes mes forces jusqu'à en être épuisée, voire même jusqu'à pleurer... jusqu'à comprendre que je suis ridicule et que la réalité est juste à accepter. Dans ces moments là personne ne peut me comprendre... J'avoue que me comprendre moi-même n'est déjà pas évident, alors... Il faut juste que j'arrive à expulser toute cette colère de mon corps, après ça ira probablement mieux... probablement...