dimanche 1 février 2009

Y aura toujours un début à tout...


Un jour, au détour d'une conversation, quelqu'un m'a demandé comment me vient tout ce que j'écris. En réalité c'est relativement simple, ça commence sur une idée qui flotte dans ma tête, une situation observée, une conversation écoutée, des gens épiés, une musique entendue, un besoin d'expliquer ou de justifier des trucs qui n'ont pas à l'être, une envie de comprendre...
Voilà, ça commence souvent comme ça, sur une belle image, un petit sourire, un regard ou une conversation. C'est très souvent ça le début...
Mais il est des soirs, comme ce soir, où ça commence sur un truc un peu plus moche que d'habitude, une humeur pas trop joviale, un spleen, une absence qui me ronge, une envie de fuir, ou un tas de petits tracas. Un truc terriblement angoissant et stressant qui me donne l'égoïste impression que toutes les chansons tristes me sont destinées et n'ont en réalité été écrites que pour moi. Un truc bien prenant et en même temps terriblement triste. Un sentiment qui s'amplifie jusqu'à en devenir incontrôlable. Le genre de truc qui, si j'en avais le courage, me pousserait à monter sur le toit et à hurler de toutes mes forces jusqu'à en être épuisée, voire même jusqu'à pleurer... jusqu'à comprendre que je suis ridicule et que la réalité est juste à accepter. Dans ces moments là personne ne peut me comprendre... J'avoue que me comprendre moi-même n'est déjà pas évident, alors... Il faut juste que j'arrive à expulser toute cette colère de mon corps, après ça ira probablement mieux... probablement...


2 commentaires:

Anonyme a dit…

dimentichi tutto che è tutto quello che io chiedo a lei

ChA a dit…

non poso...