lundi 21 janvier 2008

Vide Intersidéral


"- Qui a composé le Requiem de Mozart ?
- Je ne sais pas."

Thierry Ardisson posant la question à Valérie Bègue (pour mémoire il s'agit de la Miss France 2008... celle qui a fait des photos un peu trop "olé olé" pour Geneviève, et qui partage son écharpe avec une autre(?)), dans Salut Les Terriens.
C'est trop bête parce que je suis sûre que si on lui avait demandé qui chante Parle à ma main, elle aurait trouvé la bonne réponse...
Merci Valoche!

Bien que le titre de cet article prête légèrement à confusion, vous vous doutez tous bien, que je ne vais nullement traiter des mystères que recèle notre voie lactée (je n'en ai pas les compétences... mais si ça vous intérèsse, vous pouvez toujours contacter le CNES), ni du film Armageddon (z'avez qu'à aller le chercher au Vidéo Club comme tout le monde si vous voulez connaître l'histoire... non mais!)... Non, le Vide dont il s'agit là est beaucoup plus présent dans notre vie que celui d'ordre spatial. Je vous parle de celui que nous côtoyons tous trop souvent, celui dont on se passerait volontiers. J'ai nommé : le Vide "Intersidéral" de la boîte crânienne, ou absence de neurones!

Alors, encore une fois, avant qu'on me jette des cailloux, qu'on ne me donne en patûre à des lions affamés ou encore qu'on me coupe une oreille, loin de moi l'idée de prétendre que je suis plus intelligente que tout le monde et de me prendre pour ce que je ne suis pas. Non je n'ai pas la science infuse, non je ne suis pas incollable sur tous les sujets (et heureusement sinon quel ennui!), et oui je suis, moi aussi, bête par moment! (voire assez souvent^^)
Mais, avouez tout de même que dans vos vies (même si celles-ci ne dépassent pas forcément le quart de siècle) , vous avez croisé plus d'Eve Angeli que de Prix Nobel de Physique-Chimie. Eve Angeli!?! Mais si, vous savez bien! Ce genre de personne qui a un quotient intellectuel avoisinnant celui d'une huître, qui ne réfléchit jamais avant de parler (puisque de toute façon elle est persuadée au plus profond d'elle même que seul le miroir à cette capacité de réfléchir), qui pense que le neurone est la nouvelle boisson à la mode, et qui est, dès la naissance, privée de toute logique. ça y est??? vous voyez mieux de quoi je parle??? Dans ces moments-là, face à ce genre d'individus, on se sent bien seul. Et c'est là qu'involontairement, on se remet à philosopher, en se posant encore et toujours les mêmes questions existentielles ("Qui suis-je?", "Où vais-je?", "Sommes nous libres ou contraints de vivre?"...) ; voire d'autres questions moins existentielles mais tout aussi énigmatiques et néanmoins, quelque part, tout aussi porteuses de sens ("Geneviève de Fontenay enlève t-elle son chapeau pour dormir?", "Sont-ce les vrais cheveux de Raphaëlle Ricci que nous voyons, ou bien s'agit-il d'une perruque ?", "Pourquoi personne n'a encore jamais osé dire à Nikos d'arrêter le cuir, et son délire schizophrénique qui le pousse à se prendre constamment pour Johnny Hallyday?"...)
Bref, étant actuellement alitée (et m'ennuyant tout de même un peu, reconnaissons le^^) j'ai fait quelques tentatives afin de trouver un programme décent à regarder à la télé (comprendre un truc intéressant et enrichissant). Petite précision, je n'ai ni la TNT, ni le câble (ceci explique peut être cela). Après avoir zappé frénétiquement pendant dix minutes, j'en suis venue à me poser cette grande question : Sommes-nous dans une société qui cultive le Vide? (ou bien est-ce moi qui vis hors de mon temps??? je sais que je suis ringarde par moment mais là j'avoue que...) (NB : penser à transmettre cette interrogation des plus subtiles à l'Education Nationale afin que celle-ci puisse en faire un sujet de dissertation pour le bac cuvée 2008! M'en fous moi je l'ai déjà le bac!!!^^). Comme on cultive la terre afin d'y faire pousser des fruits et des légumes, on procéderait aussi à un élevage de bécasses en batterie, semble t-il. La télévision (cette chère et tendre... encore elle!) érige en idoles des filles siliconnées aussi charismatiques qu'un meuble Ikea, aussi intelligentes que des paroles de chansons de Tony Parker, et aussi vives que des bigorneaux sous morphine. C'est dire. Je vous parle de ces filles portant un nom croisé entre la capitale de la France et une chaîne d'hotel (non, pas Paris Hotel Ibis!!!... Réfléchissez encore, insert a coin and try again!^^), mais aussi d'autres starlettes péroxydées venant de la télé-réalité et arborant fièrement un prénom moisi sorti tout droit d'un épisode de Beverly Hills (vachement adapté quand le nom de famille qui suit sonne, lui, bien franchouillard! Ouais, Marie-Kelly Garrigues ou autre Ashley Dupont ça le fait moyen quand même), et finissant généralement en "a" (Loana, Tatiana, Kenza... pour ne citer qu'elles). Je vous parle de ces pseudo-stars. Celles qui sont proclamées (en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire) ou qui, parfois, s'autoproclament gourous de la mode... leurs sacs Balenciaga étant plus remplis que leurs cerveaux!
La publicité constitue d'ailleurs un véritable essaim à cloches : vous remarquerez par exemple que la cloche s'arrange toujours pour laver ensemble le blanc et les couleurs (après avoir préalablement tâché son mini tee-shirt comme pourrait le faire une équipe entière de rugby qui viendrait de jouer sous la pluie et dans la boue...), alors que même sans avoir pour second prénom ni Cendrillon ni Bree Van De Kamp, tout un chacun aura quand même songé que cette association est assez risquée pour ses vêtements adorés. Même Père sait ça (et pourtant...). Et comme si ça n'était déjà pas assez compliqué et risqué, la nouille en rajoute en faisant des noeuds avec ses habits... on ne sait jamais, si quelqu'un avait besoin d'exécuter une descente en rappel depuis le hublot de la machine!
Attention, la nouille ne fait pas que nettoyer son linge. Et non!!! La gourdasse se passe également le rouleau à pâtisserie sur le ventre afin de perdre un peu de ce dernier, ou encore se branche des électrodes toujours sur ce même bedon tout en faisant son repassage, et ce dans l'espoir de voir se développer de façon fulgurante sa sangle abdominale, comme ça sans efforts.
Ou encore, la buse achète des croque-monsieur surgelés, incapable évidemment de les faire elle-même, (alors que là aussi, même si Alain Ducasse ne l'a pas touché par la grâce ou par sa toque, le fait de toaster du jambon et du fromage entre deux tranches de pain de mie ne demande pas un talent culinaire particulier... ni même d'avoir fait Sup de Co!).
Toutefois, il ne faut pas croire que lorsqu'elle n'apparait pas dans des publicités ou des feuilletons (séries ou programmes... oulala, trop de mots différents pour la bécasse, elle risque de ne pas suivre^^) la gourde se repose. Et bien non! Dans ces cas là, on retrouve notre godiche préférée dans les clips "bling-bling" (comprendre les clips de rap), pour le plus grand bonheur de nos ados en pleine découverte de leur corps (et c'est fou d'ailleurs comme là ils oublient Mondoteck et tout le reste!^^). Généralement elle est fière d'arborer son petit boule trop bien sculpté dans un micro-short en satin violet ou vert (surtout toujours une couleur immonde que même si on nous l'offrait on en voudrait pas pour aller courir le marathon de Vesoul de ce short brillant!). Et pendant qu'elle booty check avec ses cinquante copines, l'unique mâle (sursaturé de testostérone) présent (dans la voiture ou sur la banquette) doté d'un physique très très disgracieux (mais qui pense nous faire oublier sa laideur avec le boule de ses cop's) nous sert sa bouse. Bien entendu, la gourdasse, elle, ne comprend rien à tout ça. Elle ne voit même pas que l'édenté vautré sur la banquette (sa grand-mère lui répétait pourtant assez souvent qu'on ne met pas les pieds sur le canapé. Vaurien va^^), et fortement penché vers le sol à cause du poids de la chaîne de vélo en diams qu'il porte autour du coup, se sert d'elle. Elle, pauvre petite chose qu'elle est, elle ne rêve que de lui procurer du plaisir (avec ses mains, sa bouche ou quelque autre partie de son corps...) cette Biatch. Faf la rage, Sinik & Co si vous me lisez spéciale kasdédi à vous les gars! Ouais tac tac benz benz, bien ou bien? t'as vu!

La gourdasse est donc omniprésente dans notre existence, alors que sa caractéristique principale consiste justement dans le fait de ne rien faire. En somme, un total paradoxe vivant. On a beau s'insurger face à cette lobotomie croissante, la cloche/gourdasse/niaise/bêtasse/abrutie/nouille/ quiche/bécasse/buse/conne fait vendre. Pire, même : elle plaît! Plus qu'une croyance, il s'avère que c'est bel et bien la réalité, puisqu'on parle volontiers d'elle sur les plateaux de télévision.
Mais n'allez pas croire que leurs homologues masculins soient en reste. Non non non, les crétins/nazes/demeurés/andouilles/abrutis/imbéciles/niouks font vendre eux aussi. La preuve? Matt Pokora, Greg le millionnaire, Xavier (le gars de Tatiana), Quentin de la Starac' (sans nul doute le jeune le plus débile que la terre puisse porter), Nikos, J-P Pernaud, J-C Vandamme, Moundir,...

La connerie humaine est donc devenue complètement tendance. Aussi tendance que le sac Balenciaga évoqué plus haut.
Vous m'excuserez, mais je ne suivrai pas cette mode...


PS pour Eloïse : je suis un peu désolée (mais qu'un peu hein^^) pour les 29 commentaires... mais bon il faut me comprendre aussi je suis obligée de garder la chambre... et je m'ennuie!


Au royaume des pouffes
L'intelligence s'étouffe
Pas trop de cervelle
Beautés superficielles
Sourires un peu chèvres
Beaucoup de rouge à lèvres
Elles sont là pour plaire
Mais elles savent pas se taire
Les pouffes ont un rire
C'est ce qu'elles ont de pire
Il vous pète la tête
Ce rire aiguë et bête
Réputées salopes
Elles allument et provoquent
Titillent les hormones
Avant la chasse à l'homme
Les pouffes sont puériles
Conversations stériles
A fond dans les modes
A travers tous leurs codes
Enfants de Barbie
Orphelines du QI
Leur cul comme richesse
Avant qu'il ne s'affaisse
Quand vient la vieillesse
Quelle tristesse

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