mardi 20 novembre 2007

Les "Trois Cocus"...ça pue (rime riche!^^)


Bon, ces derniers temps je n'ai pas non plus fait que noircir et noircir des pages entières de mon cahier (ben ouais, je pense quand même à la forêt amazonienne moi! remarque mon cahier est en papier recyclé, et c'est volontaire (même si c'est moche et que ça pue!!!)). J'ai commencé mes courses de Noël. Oh! je sais ce que vous vous dites, que je suis timbrée de m'y prendre aussi tôt. Mais moi je vous répondrais juste que comme ça ça me laisse le temps de réfléchir, de chercher, et de trouver le bon cadeau pour chaque personne...et surtout, surtout d'éviter la cohue, l'hystérie collective voire même le chaos qui règne la semaine précédant Noël. De toute façon, depuis une semaine déjà je suis persuadée que Noël c'est la semaine prochaine. Pourtant, frère s'efforce depuis trois jours de me remettre dans le droit chemin en me disant que non, qu'il reste encore plus d'un mois mais...pfff, il faut toujours qu'il y ait quelqu'un pour venir briser mes rêves!

Bref, vendredi c'était bien drôle. Des milliers de petits hommes rouges avaient envahit les rues de Toulouse...Et oui, c'était le lancement de l'opération Vélôôôôô Toulouse!!! Et comme apparemment les gens sont des crétins, il fallait leur expliquer les rudiments de base. Alors, les vélos sont des biens communs donc on n'essaye pas de les arracher des bornes, on ne les stocke pas chez soi, on ne fait pas de bêtises avec, on ne "dringue-dringue" pas de façon intempestive, on roule sur les pistes cyclables, pour pédaler on exerce une légère pression du pied mais un pied après l'autre sinon on tombe...Tiens, j'aurais dû demander si on a droit à une tablette de chocolat quand on les emprunte le weekend! ;-) (Brice tu comprendras). Frère et Nico les ont testé samedi (bien sûr je me suis abstenue d'aller avec eux ndlr), ils ont trouvé ça bien (les malades!!!).


Après mon périple en ville à chercher les bons cadeaux qui plairont tout en esquivant les petits hommes rouges, étant fatiguée...et frigorifiée (là oui il a fait froid. Brrrr, j'en tremble encore!) je décide de rentrer en métro. GRAVE ERREUR!!! Surtout en pèriode de grève...ou de grogne (c'est selon;-) Je monte donc au Capitole, change à Jean Jaurès, puis prends la ligne B pour rallier mon quartier (soit deux stations plus loin). Le métro redémarre, et là la voix off annonce "Trois Cocus". QUOI!?! J'ai dû mal entendre! Je regarde le gars à coté de moi, il me sourit bêtement. Je me rassure en me disant que la femme qui est dans le plafond du wagon avec son micro a eu un coup de chaud, ou a picollé pour lutter contre le froid et que du coup elle a omis d'énoncer les 12 stations qui nous séparent des Trois Cocus. Nous arrivons donc à la station Jeanne d'Arc. Le métro ralentit, les gens s'apprêtent à sortir...et bien non!!! Le wagon se remet à accélérer. D'un coup le niais à coté de moi ne sourit plus, bizarre ça ne l'amuse plus. Moi non plus d'ailleurs. A ce moment là à vrai dire je m'en fiche un peu puisqu'il ne me reste qu'une station. La panique m'envahit quand l'autre bouffonne ré-annonce "Trois Cocus", que le métro ralentit pour ré-accélérer et que je vois s'éloigner le mur sur lequel est écrit "Compans-Cafarelli"...On va aller jusqu'où comme ça? Et bien sûr dans le métro pas de réseau, donc même pas moyen d'appeler Jack Bauer, Stallone, Schwarzy ou Superman pour venir me sauver. Je finis donc, avec tout le monde (y compris le niais), à la fameuse station des Trois Cocus! Sympa la visite de la ville par le sous-sol!!! Quarante minutes pour rentrer chez moi, là où, d'habitude, je n'en mets que trois!

Morale de l'histoire : même si tu es transi de froid rentre chez toi à pied parce qu'avec Tisséo tu ne sais pas ce qu'il peut t'arriver.


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